Coavionnage VFR ou IFR ?
Le langage aéronautique est bien fourni en abréviations, si bien qu’une conversation entre pilotes est clairement inaccessible à un novice !
Attardons nous aujourd’hui sur une notion importante, la différence entre un vol IFR et un vol VFR.
Le vol à vue (VFR) est la façon la plus simple de voler, la plus libre aussi, où il s'agit simplement de voir et d'éviter. Ce mode de pilotage n'est autorisé que sous certaines conditions de visibilité, de base des nuages et de couverture nuageuse et il est réglementé par le VFR (Visual Flight Rules). C'est la technique qui nécessite le moins d'instruments et la première technique à avoir été utilisée au début de l'aéronautique. La visibilité doit donc être bonne pour que le vol soit maintenu. C’est pour cela que, souvent, les pilotes vous préviennent qu’en cas de mauvaise météo, il est possible que le vol soit annulé. En Europe, la plupart des pilotes privés volent en VFR.
Il s'oppose aux règles de vol aux instruments, ou IFR (Instrument flight rules), qui ne nécessite pas de visibilité extérieure. En effet, le pilote peut se baser uniquement sur l’aide des instruments de l’avion et du guidage du contrôle aérien, sans information visuelle extérieure. C’est la méthode de vol utilisée par tous les pilotes de ligne se basant sur des instruments comme le GPS, ILS, etc. L’avantage du vol IFR est que le vol peut avoir lieu même si il y’a des nuages, une mauvaise visibilité ou de la pluie. Le vol est donc rarement annulé (sauf cas extrême). De plus en plus de pilotes privés sont qualifiés IFR, ce qui leur permet de ne pas annuler leurs vols même en cas de mauvaise visibilité.
C’est pourquoi la préparation du vol et l’anticipation de la météo sont indispensables au pilote : il doit savoir si les conditions météo permettent de voler avec une qualification VFR, ou pas.
Sur coavmi.com, vous trouverez des coavionnages IFR ou VFR, l'information est précisée sur chaque annonce, comme ici :
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